lundi 30 mai 2011

Campagne de stérilisation septembre 2011 : nous avons besoin de votre aide

Pour ces images n'existent plus....


En septembre 2011, notre association planifie d’organiser la première campagne de stérilisation à destination des chiens errants dans la ville de México. L’objectif de campagne est fixé à une cinquantaine de chiens. Sachant que la descendance d’une chienne non stérilisée est d’environ 50 000 chiots en 6 ans, en stérilisant nous contribuons à réduire directement la misère et la souffrance animale.

Afin de pouvoir financer cette première campagne de stérilisation, nous faisons appel à votre générosité.

Une collecte a été lancée le 9 mai dernier sur Babeldoor.com, premier site de financement solidaire. Le principe est simple : nous devons atteindre 2000 euros avant le 14 août 2011. Les débuts ont été bons, mais pour l’instant la collecte stagne à 490 euros.

Nous faisons donc appel à votre générosité et à votre bon cœur pour cette action.

Vous pouvez participer à hauteur de 5 euros (participation minimale imposée par Babeldoor) et/ou nous aider en diffusant un maximum autour de vous. Plus de personnes seront averties de la collecte et de notre action, et plus nous aurons de probabilités de réunir les sommes nécessaires.

Merci de votre aide pour les chiens errants du Mexique.

L’équipe de l’A.P.C.A.

mercredi 18 mai 2011

Milo: récupéré dans un centre antirabique

Horrible et scandaleuse histoire, malheureusement courante au Mexique. L'histoire se déroule à Texcoco, proche banlieue de México.

Une association de protection animale mexicaine a réussi à récupérer dans un centre antirabique un chiot de quelques mois, frappé à coups de machette en plein visage. Le chiot est resté SANS SOIN dans la fourrière pendant 3 jours!




Cette histoire n'est pas un cas isolé: les animaux qui ont la malchance d'atterir dans les centres antirabiques sont livrés à eux-même pendant 72 heures, à plusieurs par cage, sans eau ni nourriture, et sans soin, même lorsqu'ils sont dans un état de souffrance extrême comme c'était le cas du pauvre Milo.

Grâce à l'association X Ellos Adopta, Milo a pu être opéré (chirurgie reconstructive nécessaire) mais ces situations ne devraient pas existées.

 L'A.P.C.A est scandalisée face à tant de barbarisme et surtout de passivité.

Il y a en effet plusieurs coupables : celui qui a abandonné Milo (ou sa mère) dans la rue, celui qui l’a frappé avec une machette, le directeur du centre antirabique qui l’a laissé sans soin pendant 3 jours et le gouvernement mexicain qui cautionne en ne remettant pas en question sa politique de contrôle des populations canines et félines. 


mardi 17 mai 2011

La réalité des fourrières mexicaines

ATTENTION: le contenu de cette vidéo contient des images violentes pouvant heurter la sensibilité de certaines personnes.



Cette vidéo reflète la triste réalité du quotidien des chiens errants du Mexique. Chaque jour, ils sont récupérés par dizaine par les camions des centres antirabiques (équivalent des fourrières françaises) où ils seront ensuite électrocutés, inconscients pour certains mais la plupart du temps malheureusement bien conscients.

Les souffrances endurées sont terribles, certaines électrocutions pouvant durer une quarantaine de secondes.

Notre association lutte contre ces pratiques par le biais de campagnes de stérilisation des chiens errants. Plus nous réduirons le nombre de chiens dans les rues, et moins nombreux seront les chiens récupérés par les centres antirabiques et donc électrocutés.

Notre 1ère campagne de stérilisation doit se dérouler en septembre: http://www.babeldoor.com/chiens-errants-mexique/dashboard

lundi 9 mai 2011

Financement de la campagne de stérilisation de septembre 2011

La mission principale de l'A.P.C.A. est de réduire et de contrôler de manière éthique les populations errantes canine et féline du Mexique, par le biais de campagnes de stérilisation systématiques.
Notre première campagne de stérilisation doit avoir lieu en septembre 2011,à México City. L'objectif fixé est de stériliser une cinquantaine de chiens errants. Pour cela, nous avons besoin de rassembler les fonds nécessaires au financement de cette première action.

A cet effet, nous organisons une collecte via le premier site de financement solidaire, Babeldoor.com

Le fonctionnement de Babeldoor est simple: nous disposons de trois mois pour récupérer la totalité du montant fixé, soit 2000 euros. Tant que l'objectif n'est pas atteint, les contributions bancaires seront mises en attente sans débit bancaire. Vous serez débités une fois la collecte terminée.

Le montant fixé doit absolument être atteint pour que l'association puisse en béénficier. Si l'objectif de collecte n'est pas rempli à la fin du délai, toutes les participations seront annulées.

Pour découvrir le projet en détail, n'hésitez pas à vous rendre sur le site internet de Babeldoor à l'adresse suivante: http://babeldoor.com/chiens-errants-mexique/dashboard. Pour participer, rien de plus simple, il suffit de cliquer sur "Soutenez ce projet" puis de créer un compte et enfin de déterminer le montant souhaité de la participation.

Nous vous remercions de votre aide et espérons que vous serez nombreux à participez et à diffuser.

L'équipe de l'A.P.C.A.

vendredi 6 mai 2011

L'asso: son histoire et ses membres


L’A.P.C.A. est une association à but non lucratif, constituée légalement le 5 avril 2011. Son siège social se trouve à México City.
Le conseil d’administration se compose d’un président (Cécile Colin), d’un secrétaire général (César Garcia) et d’un trésorier (Maria Cristina Garcia).
Deux autres personnes participent activement à la vie de l’association au quotidien : Cyntia Perez et Mireya Cortina.


La petite histoire de l’A.P.C.A.

Comme toute association, l’A.P.C.A. est l’histoire de différentes rencontres qui ont mené à l’élaboration du projet puis à la création en elle-même de l’association. Le chemin que j’ai suivi, jalonné de surprises et riche d’expériences et rencontres a permis de faire évoluer ma conception initiale en matière de protection animale.

Au départ, il y a bien sûr mon amour pour les animaux, sans limites. Mais cela ne suffit pas à les protéger. Entre amour et protection, il y a un pas indispensable à franchir : c’est la prise de conscience. Prise de conscience de toute la souffrance animale existant sur terre, derrière laquelle ce cache généralement beaucoup de souffrance humaine, et prise de conscience que cette souffrance n’est pas une fatalité. Ensemble, nous avons la possibilité d’aider les animaux et de faire évoluer les mentalités. 
Lors de mon premier séjour au Mexique en 2003, j’ai été subjuguée par ce pays, mais aussi choquée par ce que j’y ai vu : ces chiens par milliers dans les rues, qui ne demandent qu’à ce que quelqu’un pose un regard sur eux. Ces chiens qui au moindre geste d’encouragement, et ce malgré la peur qu’ils ont de l’homme, ne demandent qu’à vous suivre. Ces chiens blessés, malades, que personne ne regarde….Les séjours au Mexique se sont succédés et l’envie de « faire quelque chose » pour ces oubliés est devenue de plus en plus forte. L’idée la plus spontanée est généralement de vouloir tous les sauver et donc de créer un refuge…La réalité est complexe et je me suis vite rendue compte que ce n’était pas forcément la meilleure aide à apporter dans l’immédiat. A force de rencontres, de discussions et d’échanges, je me suis rendue compte qu’avant de vouloir sauver des chiens et des chats de la rue, il fallait d’abord être en mesure de contrôler leur population, ce qui n’est pas le cas actuellement au Mexique. C’est de là que sont nés l’A.P.C.A. et son objet social.

Actuellement, l’A.P.C.A. compte trois membres actifs et permanents, mais ce n’est que le début de l’aventure et nous espérons que d’autres amoureux des animaux nous rejoindront bientôt.

En attendant, voici une petite bio rapide des membres actuels de l’asso. En espérant que vous serez tentés de nous rejoindre dans cette belle aventure.


Cécile Colin
Présidente A.P.C.A.



  




L'équipe de l'A.P.C.A.


César Garcia :


Secrétaire général de l’association. Mexicain, César a grandi au milieu d’une dizaine de chiens, tous issus de la rue, qui lui ont enseigné le respect de ces animaux. Vivant en France depuis quelques années, mais retournant régulièrement au Mexique, il a participé activement à l’élaboration du projet dès ses débuts.




Maria Cristina Garcia : trésorière de l’association.
Maria Cristina est une protectrice dans l’âme. Des dizaines de chiens mexicains ont été hébergés chez elle, parfois quelques jours, souvent plusieurs années. Des chiens récupérés de la rue, des chiens dont plus personne ne veut, des chiens qu’elle soignera et soigne toujours avec amour et dévotion. C’est en grande partie grâce à son soutien moral qu’est née l’association.








lundi 2 mai 2011

Notre association est officiellement créée!!!

Bonjour à tous,

Nous avons l’immense plaisir de vous annoncer la création de l’Association de Protection et Contrôle Animal (A.P.C.A.), anciennement Chiens Errants du Mexique sur Facebook. La mission principale de l’association sera la protection des animaux du Mexique par le biais d’un contrôle éthique des populations canines et félines. Nous publierons bientôt sur cette même page les statuts de l’association (ils sont pour l’instant en cours de traduction).

La création de l’association est une grande nouvelle pour nous tous, car cela va nous ouvrir un champ d’action plus vaste, et surtout nous donner la possibilité d’élaborer des partenariats – qui nous l’espérons seront nombreux – avec différentes instances, en particulier gouvernementales.

Toutes les questions et suggestions sont bien sûr les bienvenues.

Nous comptons sur vous tous pour diffuser à l’ensemble de vos contacts la bonne nouvelle.






L’équipe de l’A.P.C.A.

Une belle découverte: le refuge de Presencia Animal

Parmi les différentes visites que nous avons effectuées durant les quinze jours de notre séjour au Mexique, il y a celle, étonnante et enrichissante, du refuge de Presencia Animal.



Sur la ville de México et ses alentours, on peut compter une vingtaine de refuges pour chiens et chats, tous saturés, et certains dans lesquels les conditions de détention des animaux sont tout simplement scandaleuses. Pour n’en citer qu’un, il y a pas exemple le refuge San Franciscain, qui n’a de refuge que le nom, et dans lequel, selon différentes estimations, sont entassés entre 4000 et 7000 animaux. La fourchette est large, certes, mais suffisante pour que l’on se rende compte de la démesure de la situation. Nous n’avons malheureusement pas pu visiter ce refuge pour juger de la situation par nous-mêmes, mais nous pouvons tous plus ou moins imaginer la situation qu’est celle de milliers de chiens livrés à eux-mêmes. Si le refuge San Franciscain est de loin le plus important en chiffres, d’autres refuges sont également bondés et atteignent le millier d’animaux.

Le refuge de Presencia Animal se situe à une autre échelle, mais le travail que fournissent les personnes qui s’en occupent est tel qu’il nous a semblé normal de vous en parler.
Nous parlons ici d’un petit refuge dont la capacité est d’environ 60 animaux. Tous vivent en liberté, en parfaite harmonie, grâce à la connaissance et à la patience des quatre employés qui veillent sur eux jour et nuit.


Ce petit refuge, situé à environ 30 minutes en voiture de México City, peut servir d’exemple. Le refuge est impeccable, les chiens sains et, même si tous attendent avec impatience leur nouvelle famille, leur vie est paisible.
L’association dispose d’un vétérinaire sur place qui soigne, stérilise et castre tous les animaux qui passent par le refuge.
En moyenne, Presencia Animal arrive à placer cinq chiens par mois. Cela peut sembler dérisoire, mais au Mexique, où la culture d’adoption est totalement absente des mentalités, ce chiffre sonne déjà comme une victoire.
L’association reçoit très peu de dons, et la totalité des frais sont couverts par les cinq femmes qui l’administrent. Malgré cela, les cinq membres n’hésitent pas à récupérer des animaux se trouvant dans des situations dramatiques et nécessitant pour certains des soins longs et coûteux : le dernier en date, le cas d’un toutou récupéré errant sur la route, une chaîne en acier incrusté dans le cou, au point d’en avoir la trachée ouverte….
Chaque mois, elles organisent également une campagne de stérilisation (à leur frais), dans un endroit différent, pour que les propriétaires de chiens et chats n’en ayant pas les moyens puissent faire stériliser leur animal.


Le travail fournit par Presencia Animal est admirable et l’association a réussi à trouver un mode de fonctionnement viable au milieu d’une désorganisation totale qui existe à l’échelle nationale.

Nous tenions à les remercier à la fois pour leur implication et l’accueil qu’elles nous ont réservés.




Notre équipe au Mexique

Chers amis,

Nous avons le plaisir de vous annoncer que dans un peu moins d’un mois, soit le 12 mars, certains membres de notre équipe vont s’envoler pour le Mexique où ils passeront 15 jours. Cela représente une superbe opportunité pour notre groupe et surtout pour les chiens et chats errants du Mexique car il va sans dire que nous allons consacrer ses 15 jours à essayer d’établir de nombreux contacts, que ce soit avec d’autres associations de protection animale mexicaine, ou avec les différentes instances du gouvernement, tout cela dans le but de pouvoir mettre en place rapidement une première campagne de stérilisation de chiens errants.

Bien sûr, nous vous tiendrons au courant de l’évolution des choses.


Merci de votre soutien, et surtout continuez à diffuser pour les chiens et chats errants du Mexique !

Le Mexique perdu au milieu de ses chiens et chats errants

Pour nous européens, la seule mention de 100 000 abandons par an (triste palme d’or détenue par la France) nous scandalisent et nous frissonnons à l’idée de tous ces petits malheureux abandonnés chaque année à leur triste sort, dont beaucoup malheureusement n’auront pas la chance de trouver une seconde famille.
La situation des chiens et chats errants dans les pays en voie de développement nous apparaît comme inconcevable, et il faut « le voir pour le croire ».

Au Mexique, ce sont 2 millions de chiens errants qui déambulent dans les rues de la seule capitale, c'est-à-dire 20 fois plus que les abandons annuels en France.
Sur l’ensemble du pays, le chiffre moyen de 13 millions de chiens errants nous donne froid dans le dos, et pourtant c’est leur triste réalité quotidienne. Peu de statistiques existent et elles sont pour la plupart établies par le gouvernement, ce qui peut nous amener à penser que ce chiffre est revu à la baisse.
Pour les chats, aucun chiffre officiel n’existe, et pourtant leur surpopulation est belle et bien réelle.




Sur l’année 2008, 673 249 chiens ont été sacrifiés par électrocution (méthode dite humanitaire autorisée par la loi fédérale et employée couramment dans les fourrières) contre 209 659 chiens stérilisés seulement. C’est dire la débâcle qui règne dans ce pays en matière de contrôle de la population canine.

Pour comprendre cette situation actuelle, il faut remonter des années en arrière. Le Mexique est un pays qui a été énormément touché par la rage. Le premier cas de rage fait son apparition peu après l’arrivée des espagnols, soit vers le 16ème siècle. Jusqu’à peu, de nombreux cas de rage (animale et humaine) étaient constatés, ce qui a poussé le Mexique à la création de centres antirabiques dont nous avons parlé dans un précédent article. Ce n’est qu’en 2006 que le Mexique a enfin pu éradiquer ce fléau et figurer sur la liste des pays exempts de rage.
Mais la réponse du gouvernement ne correspond plus à la problématique actuelle du pays en matière de surpopulation canine. Et la rupture totale de dialogue entre le gouvernement et les associations de protection animale ne permet pas d’arriver à un consensus qui pourrait satisfaire les deux parties.

D’un côté, le gouvernement est préoccupé par une surpopulation canine grandissante, à l’origine d’un problème de santé publique non négligeable (300g d’excrément et 500ml d’urine par chien). A vouloir agir dans l’action, ils appliquent les méthodes habituelles qui consistent à capturer le plus d’animaux possibles pour les sacrifier dans les centres antirabiques. Il y a alors deux problèmes : d’une part une loi qui n’est pas tolérable à notre époque (à savoir l’électrocution des animaux) et d’autre part, un manque de sanctions lors de la non-application de cette même loi, qui conduit à des mises à mort barbares courantes.

De leur côté, les associations de protection animale, scandalisées à juste titre, par de telles méthodes s’élèvent contre le gouvernement et bataillent pour « sauver » le plus d’animaux possibles. Une énergie considérable est fournie quotidiennement par ces protecteurs pour récupérer des chiens des rues, les soigner, les faire stérilisés et ensuite les proposer à l’adoption. Malgré une volonté d’action non négligeable, ces associations rencontrent de nombreux obstacles, à commencer par un manque de cohésion totale entre les différentes entités. En effet, il n’existe pas d’unité, chaque association agissant dans son coin, avec ses propres moyens, souvent limités aux niveaux financier et logistique.

Par ailleurs, la population manque cruellement d’une culture d’adoption. Les associations se retrouvent donc avec un nombre considérable d’animaux qu’elles sont dans l’incapacité de placer. Saturées, nombre d’entre elles doivent se résigner à euthanasier.

Enfin, concentrées sur l’action quotidienne, les associations de protection animale sont peu nombreuses à mettre en place des campagnes de stérilisation massives. Bien sûr des initiatives existent, mais elles sont minimes en comparaison des besoins, et ces campagnes sont toujours consacrées aux chiens et chats dont les propriétaires ont peu ou pas de moyens.



Le problème est complexe, et la situation est telle que toute l’organisation de la protection animale est à repenser. Dans un pays où la stérilisation est mal acceptée (notamment concernant les mâles et ce pour des raisons de croyances) et où le trafic de drogue ronge la société, les animaux n’arrivent malheureusement pas en premier lieu dans l’ordre des priorités.

72 heures dans un antirabique

Au fond d’une cage et au milieu d’une vingtaine de chiens, se trouve un petit croisé caniche, tout gris, recroquevillé, apeuré et tremblant. Comme lui, ils sont des dizaines chaque jour à être récupérés par les employés des centres antirabiques du Mexique. Des chiens et chats de toute race, toute taille, tout âge, et tout état de santé confondus.
Après avoir été malmenés par les employés de l’antirabique, et entassés dans un camion, ils sont maintenant entassés par dizaines dans les cages lugubres et vétustes du centre.



La loi mexicaine impose un délai minimum de fourrière de 72 heures. 72 heures pendant lesquelles les animaux sont censés être récupérés par leur propriétaire. En réalité, 95% de ces pauvres animaux n’ont déjà plus de maîtres depuis longtemps, ou n’en n’ont même peut-être jamais eu, et personne ne viendra les sortir de cet enfer.
72 heures de cauchemar.
72 heures pendant lesquelles ils n’auront ni à boire ni à manger.
72 heures pendant lesquelles, les plus faibles seront blessés ou tués par les plus résistants, sous le regard souvent amusé des employés de ces mouroirs.
Les animaux blessés ou malades ne seront pas soignés : ils attendront comme les autres, seuls avec leur souffrance.

Passé ce délai, le centre antirabique est « en droit » de procéder à l’euthanasie. Attardons-nous sur la définition que donne le gouvernement mexicain d’une euthanasie « humanitaire » comme elle est nommée dans la loi : « l’électro sensibilisation jusqu’à ce mort s’ensuive sur tous les sujets, excepté les chiots de moins de 2 mois est autorisée et reconnue comme méthode d’euthanasie humanitaire » (extrait et traduit de la Norma 033-ZOO-1995, rendue officielle en 1995) qui régit les euthanasies en fourrières sur l’ensemble du territoire mexicain.

Si la méthode d’euthanasie autorisée par la loi est déjà choquante, la réalité l’est d’autant plus et même insoutenable pour les protecteurs des animaux et les personnes dotées d’un tant soit peu d’humanité.
Les chiens et les chats ne seront pas « euthanasiés » par électro sensibilisation : ils seront tout simplement massacrés dans la violence la plus totale.
Mouillées, les pauvres bêtes seront ensuite connectées à des batteries de voitures usagées (la souffrance dure alors d’interminables minutes car les tortionnaires s’y reprennent à plusieurs fois).
Scénario encore plus tragique et malheureusement fréquent : les animaux sont tués à coups de pelle par des employés sadiques et jamais sanctionnés.


Comble de l’ironie, les associations de protection animale qui souhaitent récupérer quelques uns de ces animaux sont obligées de négocier des jours et des jours pour tenter d’obtenir gain de cause…ce qui malheureusement est rare.



Au total, ce sont 12000 à 15000 chiens et chats qui sont ainsi massacrés chaque mois par les centres antirabiques, dits aussi « centres de contrôle canin » dans la seule capitale, sous le regard passif des autorités qui couvrent et cautionnent ses comportements barbares indignes de n’importe quel être humain.